Faire de ses toilettes une pièce stylée
12.2.18
Vous vous en souvenez peut-être. Il y a deux ans maintenant, HOUZZ m'avait demandé de décrire ma "maison idéale" lors d'une interview dédiée à quelques blogueurs français (=> "La maison idéale de Stynoxe"). Je leur avais confié entre autres que vouloir un bel intérieur supposait aussi d'accorder de l'importance à toutes les pièces, y compris les toilettes qui ont tendance à être totalement négligées par la plupart d'entre nous.
Plusieurs raisons à cette discrimination. D'abord cette pièce est un peu tabou : rares sont ceux ou celles qui font visiter leurs toilettes donc on préfère les laisser de côté et les indiquer timidement par "la première porte sur la gauche en rentrant". Aucun intérêt donc de dépenser de l'argent dans quelque chose qu'on ne montre pas. Ensuite, le manque d'idée dû au manque de surface. Les toilettes sont souvent une sorte de placard si elles ne sont pas incorporées à la salle de bain et je ne parle même pas de tous les meubles et accessoires qui se veulent pratiques mais surtout très laids. Plus encore : la cuvette prend déjà toute la place. Pourtant il reste le sol, les murs et le plafond : on passe alors rapidement d'un pauvre mètre carré à trois mètres cubes.
Bref, sur ce constat je me suis rendu compte que finalement, je ne faisais pas exception à la règle : cette pièce, toute blanche, était affreuse. D'où l'idée de me lancer dans des menus travaux et de vous proposer un article sur ce sujet. Alors voici quelques astuces pour faire des toilettes une pièce, avec un budget raisonnable.
Première étape : embellir la pièce en elle-même
Plusieurs raisons à cette discrimination. D'abord cette pièce est un peu tabou : rares sont ceux ou celles qui font visiter leurs toilettes donc on préfère les laisser de côté et les indiquer timidement par "la première porte sur la gauche en rentrant". Aucun intérêt donc de dépenser de l'argent dans quelque chose qu'on ne montre pas. Ensuite, le manque d'idée dû au manque de surface. Les toilettes sont souvent une sorte de placard si elles ne sont pas incorporées à la salle de bain et je ne parle même pas de tous les meubles et accessoires qui se veulent pratiques mais surtout très laids. Plus encore : la cuvette prend déjà toute la place. Pourtant il reste le sol, les murs et le plafond : on passe alors rapidement d'un pauvre mètre carré à trois mètres cubes.
Bref, sur ce constat je me suis rendu compte que finalement, je ne faisais pas exception à la règle : cette pièce, toute blanche, était affreuse. D'où l'idée de me lancer dans des menus travaux et de vous proposer un article sur ce sujet. Alors voici quelques astuces pour faire des toilettes une pièce, avec un budget raisonnable.
Première étape : embellir la pièce en elle-même
Pour revenir sur l'interview avec Houzz, je dois avouer que nous sommes loin de ce que j'imaginais à l'époque. Les dimensions de la pièce étaient encore plus petites donc j'ai dû faire une croix sur une ambiance trop dense et opter pour des couleurs froides mais lumineuses pour les murs, tout en réussissant à ramener de la chaleur avec le sol.
Le sol : un parquet naturel et chaleureux
Dans un appartement, il m'a toujours semblé primordial d'apporter du naturel dans toutes les pièces pour contrebalancer avec le macadam de la ville : le parquet en bois massif est ce qu'il y a de mieux et de plus pratique. On en voit de moins en moins dans les toilettes pour des fausses raisons d'entretien et d'hygiène. Il suffit en effet de l'imperméabilise et de le nettoyer aussi régulièrement que du carrelage. Une autre raison pourrait être le prix or voilà tout l'avantage d'une pièce d' 1 ou 2 m2 : cela coûte entre 30€ et 60€ selon l'essence de bois choisie. De mon côté, j'ai eu la chance que le parquet origine n'ait pas été enlevé avant la pose du carrelage.
1/ Décollage du carrelage blanch et des plinthes en mois d'un heure, que j'ai ensuite mis dans des sacs spéciaux à travaux pour les emmener dans le centre de recyclage le pus proche.
2/ Une demi-heure de ponçage avec une ponceuse manuelle (il n'est pas utile de louer une ponceuse à parquet vu les dimensions de la pièce), puis aspiration de toute la poussière.
3/ Vitrification en trois couches pour imperméabiliser le parquet en cas de fuite et pour faciliter l'entretien (il faut compter 2-3 heures de séchage entre chaque couche mais certaines marques propose une heure de séchage). On peut opter pour une huile à parquet type lin, mais il faut garder à l'esprit que ce la implique de renouveler l'opération tous les six mois en moyenne.
Les murs : un pan coloré, le reste lumineux
Au début, je comptais tapisser intégralement la pièce avec ce superbe papier-peint déco en dégradé que j'ai trouvé chez JUNIQE (référence "Fading Aqua") et qui m'a d'ailleurs donné envie de me lancer dans les travaux. En réfléchissant, je me suis rendu compte que recouvrir une pièce avec un motif ou une couleur allait rendre la pièce encore plus exiguë qu'elle ne l'est déjà. De plus, il y avait un risque de la rendre encore moins lumineuse. Finalement, je me suis donc décidé pour un tapisser pan de mur ce qui m'a aussi permis de commander les plus petites dimensions (180 x 270 cm). J'en ai profité pour ajouté des moulures au plafond.
1/ Nettoyage des murs puis application de deux couches de peinture blanche satinée (éviter le mat dans pour les traces des doigts) sur le plafond, la porte et les murs sauf celui à tapisser. En profiter pour peindre les plinthes et les moulures qui seront posées à la fin.
2/ Préparation de la colle spéciale papier peint intissé (offerte lors de la commande du papier peint) dans un seau avec de l'eau.
3/ Pose des 4 lés de papier-peint à deux. L'avantage du papier-peint incisé c'est d'encoller seulement le mur mais il est dix fois plus facile de demander de l'aide à quelqu'un pour dérouler le papier du plafond vers le sol puis de maroufler (merci Valérie pour le vocabulaire :-) ) car il faut faire attention aux raccords entre les différents lés.
4/ Pose des moulures et des plinthes avec de la colle à pistolet et quelques clous.
Au début, je comptais tapisser intégralement la pièce avec ce superbe papier-peint déco en dégradé que j'ai trouvé chez JUNIQE (référence "Fading Aqua") et qui m'a d'ailleurs donné envie de me lancer dans les travaux. En réfléchissant, je me suis rendu compte que recouvrir une pièce avec un motif ou une couleur allait rendre la pièce encore plus exiguë qu'elle ne l'est déjà. De plus, il y avait un risque de la rendre encore moins lumineuse. Finalement, je me suis donc décidé pour un tapisser pan de mur ce qui m'a aussi permis de commander les plus petites dimensions (180 x 270 cm). J'en ai profité pour ajouté des moulures au plafond.
1/ Nettoyage des murs puis application de deux couches de peinture blanche satinée (éviter le mat dans pour les traces des doigts) sur le plafond, la porte et les murs sauf celui à tapisser. En profiter pour peindre les plinthes et les moulures qui seront posées à la fin.
2/ Préparation de la colle spéciale papier peint intissé (offerte lors de la commande du papier peint) dans un seau avec de l'eau.
3/ Pose des 4 lés de papier-peint à deux. L'avantage du papier-peint incisé c'est d'encoller seulement le mur mais il est dix fois plus facile de demander de l'aide à quelqu'un pour dérouler le papier du plafond vers le sol puis de maroufler (merci Valérie pour le vocabulaire :-) ) car il faut faire attention aux raccords entre les différents lés.
4/ Pose des moulures et des plinthes avec de la colle à pistolet et quelques clous.
Seconde étape : le souci du détail
Quand on a fait l'effort de faire en sorte de préserver au maximum la place disponible dans sa pièce et de ne pas dépasser un budget modeste, il ne faut pas tout gâcher en ayant la main lourde ou mal placée sur la décoration : pas de gadgets même pratique, aucune lourdeur.
Quand on a fait l'effort de faire en sorte de préserver au maximum la place disponible dans sa pièce et de ne pas dépasser un budget modeste, il ne faut pas tout gâcher en ayant la main lourde ou mal placée sur la décoration : pas de gadgets même pratique, aucune lourdeur.
Une nouvelle cuvette design
Que l'on emménage en tant que locataire ou propriétaire, changer la cuvette des toilettes peut être un choix esthétique ou bien hypocondriaque. À la recherche de produits de qualité, j'ai découvert le revendeur en ligne ISI SANITAIRE qui propose de belles sélections de meubles de salle de bain et des produits sanitaires haut de gamme à des prix très intéressants (Duravit, Villeory & Boch). Je me suis donc penché sur la sélection de WC qui comprend des modèles très contemporains dont un WC designé par Philippe Starck pour Durait. Si vous souhaitez changer de cuvette il faudra faire le choix entre 3 systèmes :
• WC à poser : c'est le modèle le plus répandu chez tout un chacun. À ma grande surprise, il en existe de très beaux modèles aussi bien design avec des lignes strictes que néoclassiques avec des angles travaillés. Ils ont le mérite d'être faciles à installer et certains modèles peuvent être compléter par un chasse d'eau encastrée.
• WC suspendu : c'est le modèle le plus répandu dans l'hôtellerie. Il est très élégant et minimaliste : plus de tuyauterie apparente, plus de réservoir massif, seules une cuvette flottante et une plaque de commande métallisée. Certaines cuvettes sont vendues avec un "abattant à fermeture amortie" pour éviter de se baisser ou de faire claquer la lunette.
Il faut en revanche prévoir suffisamment d'espace pour créer un coffrage pour les fixations et le réservoir à chasse d'eau qui sont encastrés. C'est d'ailleurs ce qu'il me manquait du fait de l'ouverture intérieure de la porte. Il aura fallu que je casse le mure mais l'objectif de cet article était "des menus travaux" :-)
• WC japonais : c'est un système intégrant une technologie électronique qui se veut plus écologique mais aussi plus écologiques. Un article très approfondi est disponible sur Consoglobe et vous en parlera beaucoup mieux que moi puisque je n'en ai encore jamais vu en "vrai". Pour les paresseux, voici comment les ruser en quelques mots : un dispositif de plusieurs sortis d'eau permet de nettoyer méticuleusement la cuvette, la lunette
Une déco légère, comme il faut
Frustré de ne pas tapisser intégralement mes murs, je me suis laissé tenter par un cadre photo avec un tirage d'une vue aérienne que j'ai trouvé lors de mes recherches sur JUNIQE. J'en avais déjà commandé plusieurs l'an dernier pour mon bureau (cf. article Colorful geometries) donc je savais exactement à quoi m'attendre. Celle que j'ai choisi fait écho au dégradé du papier peint ce qui casse le blanc du mur sans rajouter un motif qui surchargerait la pièce. Un mur de tableaux aurait pu être sympa et assez simple à réaliser puisque JUNIQE dispose d'un filtre par couleur qui permet de se concocter une sélection assez uniforme.
Autre petit détail, un support papier hygiénique (dont vous n'avez plus besoin si vous optez pour les toilettes japonaises) en intox brossé que j'avais acheté dans un destockage pour 3 euros et que j'utilise enfin. Sa forme asymétrique et assez légère et discrète pour ne pas, une fois encore, surcharger ce petit espace.
J'ai enfin accroché une lanterne parisienne au plafond qui a été chiné dans une brocante qui vient compléter moulures et parquet afin de réaliser ce beau mélange d'ancien et de contemporain.
• WC à poser : c'est le modèle le plus répandu chez tout un chacun. À ma grande surprise, il en existe de très beaux modèles aussi bien design avec des lignes strictes que néoclassiques avec des angles travaillés. Ils ont le mérite d'être faciles à installer et certains modèles peuvent être compléter par un chasse d'eau encastrée.
• WC suspendu : c'est le modèle le plus répandu dans l'hôtellerie. Il est très élégant et minimaliste : plus de tuyauterie apparente, plus de réservoir massif, seules une cuvette flottante et une plaque de commande métallisée. Certaines cuvettes sont vendues avec un "abattant à fermeture amortie" pour éviter de se baisser ou de faire claquer la lunette.
Il faut en revanche prévoir suffisamment d'espace pour créer un coffrage pour les fixations et le réservoir à chasse d'eau qui sont encastrés. C'est d'ailleurs ce qu'il me manquait du fait de l'ouverture intérieure de la porte. Il aura fallu que je casse le mure mais l'objectif de cet article était "des menus travaux" :-)
• WC japonais : c'est un système intégrant une technologie électronique qui se veut plus écologique mais aussi plus écologiques. Un article très approfondi est disponible sur Consoglobe et vous en parlera beaucoup mieux que moi puisque je n'en ai encore jamais vu en "vrai". Pour les paresseux, voici comment les ruser en quelques mots : un dispositif de plusieurs sortis d'eau permet de nettoyer méticuleusement la cuvette, la lunette
Une déco légère, comme il faut
Frustré de ne pas tapisser intégralement mes murs, je me suis laissé tenter par un cadre photo avec un tirage d'une vue aérienne que j'ai trouvé lors de mes recherches sur JUNIQE. J'en avais déjà commandé plusieurs l'an dernier pour mon bureau (cf. article Colorful geometries) donc je savais exactement à quoi m'attendre. Celle que j'ai choisi fait écho au dégradé du papier peint ce qui casse le blanc du mur sans rajouter un motif qui surchargerait la pièce. Un mur de tableaux aurait pu être sympa et assez simple à réaliser puisque JUNIQE dispose d'un filtre par couleur qui permet de se concocter une sélection assez uniforme.
Autre petit détail, un support papier hygiénique (dont vous n'avez plus besoin si vous optez pour les toilettes japonaises) en intox brossé que j'avais acheté dans un destockage pour 3 euros et que j'utilise enfin. Sa forme asymétrique et assez légère et discrète pour ne pas, une fois encore, surcharger ce petit espace.
J'ai enfin accroché une lanterne parisienne au plafond qui a été chiné dans une brocante qui vient compléter moulures et parquet afin de réaliser ce beau mélange d'ancien et de contemporain.
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